Chocolat et culpabilité vont souvent de pair .. et si, au lieu de penser aux calories, on pensait aux nombreux micro-nutriments qu’il apporte ?

  • des vitamines : A, B2,B3, B12, D et E
  • des minéraux et oligo-éléments : potassium, fer, cuivre et bien sûr magnésium
  • des flavonoïdes, protecteurs vasculaires, des antioxydants aussi
  • de la théobromine et de la caféine, stimulants psychiques

Évidemment je parle ici du chocolat noir, de préférence peu sucré (> 70 % de cacao), pur beurre de cacao (attention, parfois en partie remplacé par du beurre laitier) et si possible sans lécithine (émulsifiants).

Bref, si on sait choisir son chocolat, cet aliment-plaisir a un intérêt nutritionnel et santé : on a d’ailleurs étudié ses effets dans des essais cliniques où l’on a montré qu’il a un effet bénéfique sur la pression artérielle. Et par ailleurs, on connaît aussi ses effets bénéfiques sur la sphère psychologique, très souvent mis en avant pour « déculpabiliser » sa consommation. Serait-ce que chocolat et culpabilité (donc plaisir) doivent être forcément associés ??

Mais, justement, quel rôle pour le plaisir ? Un rôle important, car le chocolat, par sa richesse gustative apporte un rassasiement sensoriel, lui même facteur de régulation de la prise alimentaire.
En d’autres termes, manger du chocolat avec un sentiment de culpabilité vous pousse .. à en manger plus… avec plus de culpabilité ! C’est plus ou moins « se jeter sur la tablette ».

Tandis que, s’il est mangé en conscience, (= avec une attention portée à son ressenti sensoriel, et sans jugement), il apportera plaisir ET rassasiement, sans culpabilité à la clé !

Pour s’y entraîner, l’idée est de faire participer tous les sens : choisir un chocolat que l’on aime, prévoir un temps au calme pour le déguster, choisir une petite quantité, la regarder, la sentir et ne pas la croquer dès qu’elle est en bouche… attendre une minute, peut-être fermer les yeux…

Il n’y a dans cet exercice aucun résultat à atteindre, seulement vivre le moment présent, sans jugement aucun, sans se connecter à son vécu ou à ses pensées.

Il est possible que cela vous révèle un ressenti nouveau… et une nouvelle relation au chocolat !